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Excision: une dame, originaire de Guinée et établie en Valais, raconte sa vie après sa mutilation

Alors que le SIPE Valais sensibilise les professionnels de la santé aux conséquences des mutilations génitales, Sarah (prénom d’emprunt) raconte les conséquences physiques et psychiques de l’excision qu’elle a subie à 8 ans dans son pays natal.

06 mars 2018, 05:30
Sarah vit depuis onze ans en Valais. Elle a accepté de témoigner pour briser le tabou, mais sans dévoiler publiquement son identité.

L’horreur absolue. Une souffrance physique et psychique immense, secrète, intime. Sarah (prénom d’emprunt) doit vivre avec. A 27 ans, cette Valaisanne d’adoption, originaire de Guinée, ne peut pas oublier l’excision qu’elle a subie à ses 8 ans.

Etablie en Valais depuis onze ans, elle a accepté de raconter les nombreuses conséquences de l’excision sur sa vie. Oser briser le tabou pour que la pratique cesse enfin. Cette maman de trois jeunes enfants de 8, 6 et 2 ans préfère, par contre, ne pas donner publiquement son identité. «Les gens, dont mes collègues, ne savent pas ce qui m’est arrivé. Ce n’est pas écrit sur mon visage. Je n’ai pas envie de l’afficher, mais j’estime qu’il faut en parler pour que cela s’arrête.»

Soudain, l’émotion gagne la jeune femme. L’insupportable passé revient en boomerang. «L’impact sur ma vie intime est si grand.» Silence, des larmes dans les yeux. «Par exemple, je...

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