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Entre Crans-Montana et Fréderic Lenoir, une liberté d’expression

17 janv. 2018, 20:00
Sylvie Doriot Galofaro, ethno-historienne de l’art.

Il y a une année, j’ai entamé mes chroniques avec «La fusion des communes, une histoire de séparation» (NF 20.01.2017) en pensant que la séparation entre Crans-Montana, Lens et Icogne serait vite surmontée. Force est de constater que la fusion sur le Haut-Plateau n’est pas dans l’air du temps. L’héritage des anciennes communes est lourd à porter. Lors de l’assemblée primaire du 18 décembre 2017, le président Nicolas Féraud a mentionné «la légèreté» avec laquelle la commune de Mollens a traité le projet des investisseurs russes à Aminona, dont les travaux sont arrêtés pour la deuxième fois selon «Le Nouvelliste» du 6 janvier. Cette assemblée primaire a duré quatre heures, beaucoup se sont exprimés librement. Le président a tenu le choc, pas facile d’affronter une salle comble qui voulait des votations à bulletins secrets.

Nicolas Féraud a alors rappelé que la démocratie est aussi le fait de prendre ses responsabilités...

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