Les contaminations par le Covid-19 sont en augmentation. Contrairement au mois de mars, des masques sont aujourd’hui disponibles et même obligatoires dès lundi dans les transports publics. Les tests de dépistage sont enfin remboursés de manière uniforme, les kits d’analyse sont prêts en quantité. Et pourtant, selon certains, il n’est pas sûr que les capacités de test seront suffisantes pour affronter une deuxième vague épidémique, si elle doit avoir lieu.
La Suisse vit déjà des moments de pic, selon Yves Gisiger, directeur romand de Medisupport, réseau suisse de laboratoires privés, dont plus de quinze actifs en biologie clinique et notamment un en Valais. «Les médecins cantonaux avaient demandé que l’on fasse des frottis à tous les enfants si l’un des membres de leur école était positif au Covid. Il y a ainsi eu une très grande quantité de tests à faire les semaines passées, alors qu’ils étaient pour ainsi dire...