Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Elles lui ont tiré le portrait: Cilette Cretton, la corvée de féminisme pour servir la révolte

Chaque mois, Stéphanie Germanier et Sabine Papilloud tirent le portrait d’une gueule valaisanne, en mots et en photos. A un sprint des élections communales et un marathon des cantonales, nous avons rencontré la politicienne qui a défriché le parcours féministe en Valais. Entre résignation et révolte, les confidences d’une anticonformiste qui vient de mettre sa lutte en images.

Cilette Cretton, la plus discrète bobine du féminisme valaisan.

Elle les aime, les hommes. Même si elle lance d’entrée que si elle veut bien nous rencontrer, c’est surtout pour qu’il y en ait un de moins dans le journal. «Ça se passe souvent comme ça. Les femmes n’occupent une place que parce qu’un homme ne la veut pas ou la quitte.»

«Pourquoi vous ne parlez pas d’une jeune femme plutôt que d’une vioque comme moi?»

Cilette Cretton a le ton docte de la pédagogue qu’elle a acquis de formation et le verbe cru de l’indignée qu’elle est devenue par expérience. Au début, ça ne la tentait pas vraiment de voir sa «bobine» en très grand dans le journal. Mais à 75 ans, la féministe valaisanne est suffisamment montée au front pour ne pas craindre le face-à-face et l’oser sans fard. Mais quand même, pourquoi on ne parlerait pas plutôt des jeunes femmes qui ont leur avenir politique devant elle...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias