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Elections cantonales: duel passionnant en Valais et places disputées à Neuchâtel

Des élections auront lieu dans plusieurs cantons suisses en 2013. Le Valais, Bâle-Campagne et Soleure ouvriront leurs bureaux de vote le 3 mars, suivis par Neuchâtel et des élections communales au Tessin le 14 avril.

02 janv. 2013, 09:00
Le commandant de la police valaisanne et candidat à l'élection du conseil d'Etat commencera son procès mardi prochain.

En Valais, les élections renouvelleront le Conseil d'Etat et le Grand Conseil. Une attention particulière méritera d'être accordée au duel programmé entre Oskar Freysinger (UDC) et Christian Varone (PLR), tous deux visant le siège de Claude Roch (PLR), qui se retire. La candidature d'Oskar Freysinger doit être encore validée par la section cantonale de son parti.

Ces deux élus habitant à Savièse et donc le même district, ne pourront pas tous les deux entrer au Conseil d'Etat, d'après les règles électorales. Le Haut-Valaisan Franz Ruppen (UDC), peu connu dans le Valais romand, bataillera peut-être aussi pour succéder à Claude Roch.
 
Cinq autres candidats sont dans les starting-blocks. Les sortants Jean-Michel Cina, Jacques Melly et Maurice Tornay (tous trois PDC) ainsi que la sortante Esther Waeber-Kalbermatten (PS) veulent se représenter. Christophe Clivaz (Verts) se lance aussi dans la course.
 
Pour certains observateurs, la candidature d'Oskar Freysinger sert surtout de locomotive pour l'UDC au Grand Conseil. Le parti, qui occupe 11 des 130 fauteuils, désire conquérir au moins cinq sièges. L'autre enjeu concerne le PDC et sa majorité absolue, avec 70 sièges. Nombre d'analystes estiment que celle-ci va basculer.
 
Vent frais pour Neuchâtel
 
Les Neuchâtelois vont aussi renouveler leur Conseil d'Etat. Après l'affaire Hainard et le non au projet ferroviaire Transrun, la nouvelle législature devrait apporter un peu d'air frais dans le canton. Pour l'heure, seule Gisèle Ory (PS) a annoncé qu'elle ne se représentera pas.
 
Le PLR présente cinq candidats, dont les sortants Thierry Grosjean et Philippe Gnaegi ainsi que le conseiller national Alain Ribaux. Il espère conserver sa majorité de trois sièges, malgré la démission de Frédéric Hainard et le départ de Claude Nicati du parti. Il est menacé à sa droite par l'UDC, qui compte faire entrer au Conseil d'Etat le président de sa section cantonale Yvan Perrin.
 
La gauche veut elle conquérir la majorité. Le PS, les Verts et le POP n'ont pas encore indiqué s'ils souhaitent présenter une liste commune.
 
Bataille pour la présidence de Lugano
 
Au Tessin, des élections communales auront lieu à Mendrisio, Terre di Pedemonte et, surtout, Lugano. Les Tessinois suivront avec attention ce qui se passera dans cette dernière ville: le président du Conseil d'Etat Marco Borradori (Lega dei Ticinesi) veut en devenir le président.
 
Marco Borradori réclame que l'actuel président de la commune, Giorgio Giudici (PLR), s'en aille, mais celui-ci a décidé de se présenter pour un nouveau mandat après 29 ans d'activité. L'ancienne conseillère d'Etat Patrizia Pesenti (PS) est aussi dans la course.
 
Bâle-Campagne et Soleure: l'UDC veut des sièges
 
En Suisse alémanique, les Soleurois vont renouveler leur gouvernement et parlement. La bataille promet d'être passionnante pour l'exécutif: trois conseillers d'Etat sur cinq (deux PDC et un PLR) ne se représenteront pas, Esther Gassler (PLR) et Peter Gomm (PS) désirant pour leur part briguer un nouveau mandat.
 
Pour protéger ses deux sièges, le PDC présente Roland Fürst et Roland Heim. Le PLR propose Remo Ankli. Les Verts, avec l'ancienne conseillère nationale Brigit Wyss, et l'UDC, avec Albert Studer, espèrent placer un pion pour la première fois. Le PS, qui présente Peter Bühlmann pour un deuxième siège, fait liste commune avec les Verts, comme le PDC, le PBD et les Verts'libéraux de leur côté.
 
Des élections complémentaires au Conseil d'Etat auront lieu à Bâle-Campagne. Les Bâlois devront choisir le successeur d'Adrian Ballmer (PLR), directeur des finances et des Eglises, qui a annoncé le 13 décembre son retrait de l'exécutif pour la mi-2013.
 
Le PLR, le seul parti du gouvernement à occuper deux sièges, est menacé à sa droite et à sa gauche. Aussi bien l'UDC, parti le plus puissant mais pas représenté au Conseil d'Etat, que le PS ont présenté des candidatures. Le PLR n'a pas indiqué s'il allait proposer quelqu'un ou abandonner son deuxième siège sans combattre.
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