«C'est alors que nous avons du gaz provenant des grandes profondeurs qui est monté en résurgence», raconte Philippe Petitpierre, vice-président de Petrosvibri qui a investi 22 millions de francs dans ce projet. C'était il y a quelques semaines, alors que le forage entrepris à Noville était parvenu à une distance de 3850 mètres. «Il n'y en avait pas en quantité suffisante pour crier victoire et nous ne savons toujours pas ce que nous allons trouver», précise-t-il immédiatement. «Nous avons toujours 80% de risques d'échec dans notre entreprise.» Le géologue Werner Leu tempère un peu ces propos. «Nous avons au moins la confirmation que nous ne sommes pas sur un site sec, ce qui aurait pu arriver. Et je dirais même que nous avons une proportion de chances un petit peu plus élevée que 20% de parvenir à nos fins.»
Le chantier a démarré en novembre 2009. Il a pour ambition...