La fiduciaire valaisanne Fidag, une des plus importantes du canton avec ses quelque 80 collaborateurs et un chiffre d'affaires de plus de 10 millions, gère aussi des sociétés au Panama. Laurent Tschopp, directeur associé, s'explique.
Le Panama, ce paradis fiscal connu pour ses sociétés offshore, a mis en ligne son registre du commerce. Un moteur de recherche, développé par un hacker britannique, permet de trouver une société à partir du nom d'un administrateur. Ce système ne don ne que peu d'indications fiables, puisqu'il ne permet pas de dif férencier les homonymes. Mais lorsqu'une société panaméenne a trois directeurs, des cadres de Fidag, il n'y a plus le doute.
Laurent Tschopp est à l'aise avec ce dossier. "Ce sont des sociétés que nous gérons pour des clients domiciliés à l'étranger. Nous agissons comme intermédiaires entre le banquier et le client." Pour chaque société, un (ou plusieurs) employé de la fiduciaire est...