L’idée est partie du premier semi-confinement de mars 2020. «A ce moment-là, nos apprenants se sont sentis démunis. Ils avaient besoin d’aide, même si nous ne pouvions plus donner des cours en présentiel», raconte Valérie Marty-Zen-Ruffinen, directrice de l’association Lire et écrire Valais. Des cours à distance avaient alors été instaurés dans l’urgence. Les formatrices de l’association ont notamment secouru des parents qui devaient aider leurs enfants pendant l’école à la maison. «Cela s’est fait par WhatsApp ou même par courrier postal», détaille Valérie Marty-Zen-Ruffinen. Les apprenants envoyaient par exemple des photos des devoirs pour solliciter l’aide de leur formatrice.
Cette méthode a porté ses fruits. Les personnes en situation d’illettrisme ont reçu le soutien demandé et ont pu garder le lien avec leur formatrice. Au point que l’association a décidé de proposer des cours à distance officiels, en plus de ses cours organisés en présentiel, pour les personnes intéressées...