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De la perversité de la gratuité, la chronique de Romain Carrupt

27 févr. 2018, 11:20
/ Màj. le 27 févr. 2018 à 20:00
Romain Carrupt, étudiant en droit à l’Université de Neuchâtel.

«Le Nouvelliste» propose des contenus de qualité. Dommage qu’il faille payer pour les lire. Mammut propose des vestes de ski de qualité. Dommage qu’il faille payer pour les porter. La seconde assertion sonne faux à tout un chacun. Pas la première. On la lit régulièrement sur les réseaux sociaux lorsqu’un article payant est partagé.

Comment en est-on arrivé à ne plus concevoir que la production d’informations a un coût? La réponse n’est plus un mystère: en habituant le lecteur à la gratuité. La publicité l’a permis pendant longtemps.

Si c’est gratuit, c’est vous le produit. La célèbre formule fait mouche. Sans pour autant changer les mentalités. Sur internet, tout doit être gratuit. Tant mieux pour le consommateur. Tant pis pour les entrepreneurs. Car la gratuité a sa face sombre, perverse. Elle nie aux créateurs la valeur de leur travail. Certes, ils peuvent vivre de leur activité par les revenus de...

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