Le Parlement a accepté d'une seule voix de durcir le dernier filet social et de le soumettre à condition. Le lifting de la loi sur l'intégration et l'aide sociale n'a pas soulevé de débat et a même été entériné en une seule lecture. Aucun député n'a refusé les modifications proposées, lesquelles concernaient d'une part le chapitre des sanctions et d'autre part le contre-projet à l'initiative déposée en novembre 2009 par Philippe Nantermod (PLR). Cette dernière proposait au Grand Conseil de mettre les bénéficiaires de l'aide sociale au travail dès le premier mois de leur inscription. «Le but premier était de favoriser la réintégration de gens qui souvent n'ont plus d'horaire ni d'obligation depuis longtemps», argumente-t-il.
Réintégrer et éviter les abus
Au moment du dépôt de l'initiative, le député suppléant avait insisté sur le fait que mettre les requérants au travail devrait dissuader ceux qui auraient l'intention d'abuser de cette...