En Chine, au moins 760 millions de personnes sont sous le coup d’une mesure plus ou moins étendue de quarantaine. Pour prévenir la contagion et contenir l’épidémie, 10% de la population mondiale subit une restriction de ses mouvements. Ce chiffre donne le tournis: quelle puissance gouvernementale faut-il avoir pour mettre en œuvre de telles mesures! Dans ce régime qui n’a gardé du communisme que les oripeaux autoritaires et liberticides, entreprendre un enfermement d’une telle ampleur n’apparaît pas si surprenant.
Alors que les autorités occidentales tergiversent, cafouillent, peinent à déployer des mesures efficaces, les zélés membres du PCC font émerger un hôpital de terre en quelques jours, désinfectent les routes des villes entières, constituent des milices traquant ceux qui violent les interdictions de sortie. Le parfait appareil totalitaire, mais au service de la santé publique.
On en vient à scruter son efficacité et sa remarquable coordination, presque à l’admirer. Réponse au...