Le loup est là. Et plutôt dix fois qu'une. S'il a une place écologique dans les Alpes, canis lupus est-il pour autant souhaitable économiquement et socialement en Suisse? La population devra bien y répondre même si les leviers de pouvoir ne sont pas tous helvétiques.
Pour se prononcer, il faut s'en donner les moyens. Chargé par le canton d'étudier l'impact du retour du loup, le groupe de travail ad hoc doit faire un point objectif de la situation. Comme analyser l'efficacité des mesures de prévention des troupeaux, étudier le coût d'une déprise agricole via l'abandon du pastoralisme alpestre, en chiffrer les investissements et subventions, réaliser une enquête socio-économique afin de déterminer la valeur potentielle du loup dans le paysage touristique, se pencher sur un programme de monitoring alpin qui permette de mieux connaître et de réguler l'animal. Un immense travail en collaboration avec la Confédération et d'autres cantons pour un...