Vous êtes à un concert. Les décibels caressent votre peau, les voix vous hypnotisent, les notes racontent votre vie à leur manière. Et votre esprit divorce de toute logique. Difficile, quand on expérimente ce genre d’instants, d’imaginer que la musique puisse être régie par des règles. Et pourtant, ceux qui ont suivi ne serait ce qu’un seul cours de solfège s’en sont vite rendu compte.
La musique est une science. Ses effets éblouissants semblent se jouer des mathématiques, mais sa création se sert de celles-ci depuis les origines. Pour autant, le musicien est aussi un humain. Un homme ou une femme qui rit, pleure et a des choses à raconter. Non sans failles. Et à qui il arrive de chercher l’impeccabilité par les machines. Aujourd’hui, comment les sciences dites «dures» peuvent-elles servir aux musiciens? Pourquoi arrive-t-il à ces derniers de travailler avec des ingénieurs? Risquent-ils de perdre leur sensibilité?