«Cette paroi glaciaire convexe donne une impression d’escalade aérienne assez inhabituelle. Nous avons trouvé une neige de bonne qualité, ce qui est souvent le cas dans cette face. C’est là une bonne raison supplémentaire de gravir la face N du Pigne», écrivait l’alpiniste Michel Vaucher dans son ouvrage de référence «Les Alpes Valaisannes, les 100 plus belles courses», édité en 1979.
Désormais, durant l’été, cette imposante face nord qui domine Arolla n’est plus aussi immaculée. La faute à un réchauffement de 2,4 degrés depuis la fin du XIXe siècle dans les Al...