Il aura fallu quatre ans et demi de travaux, sept jours sur sept et ving-quatre heures sur vingt-quatre, ainsi que six mois de tests pour remettre sur pied les installations de Cleuson-Dixence. Avec un maître-mot: la sécurité.
«Cela a été une priorité constante», a souligné devant la presse Daniel Mouchet, président de Cleuson-Dixence Construction SA. La réhabilitation a porté sur le chemisage de l’ensemble du puits blindé existant. En d’autres termes, un nouveau tube d’acier a été inséré à l’intérieur de la conduite d’origine.
Au niveau de son déchirement, le puits a été abandonné et la zone contournée au moyen d’un canal de dérivation. De multiples tests et contrôles ont été exigés notamment avant et après l’exécution des soudures, à l’origine de la rupture du 12 décembre 2000.
La réhabilitation a nécessité l’engagement de 600 collaborateurs et un budget de 365 millions de francs. L’ensemble de l’ouvrage fournit une puissance...