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Citadins@montagnes.vs.ch

09 févr. 2008, 05:59

SYLVIE OBERSON, historienne

Le besoin de nature des citadins suisses et étrangers transforme les stations valaisannes en petites villes durant une partie de l'année. Et en villes fantômes, le reste du temps. La conjonction d'intérêts divers - la protection du paysage, la nécessité de baisser les prix du terrain pour en rendre l'accès aux autochtones, la faible productivité des résidences secondaires - a donc amené les pouvoirs cantonaux à prendre des mesures visant à geler cette urbanisation à la petite semaine.

Mais, souhaité par tous les acteurs économiques qu'il implique et à qui il rapporte gros, ce mouvement de retour à la nature n'est pas près de s'éteindre. Il n'est ni gel ni moratoire qui freineront l'installation à la montagne et à l'année des pendulaires et des ex-citadins. Qu'ils viennent des zones économiques de plaine, ou de plus loin, le long des dessertes routières et ferroviaires. Car aujourd'hui, plus rien...

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