Le patron du cimentier français Lafarge Bruno Lafont a assuré lundi que le groupe "ne quittait pas la France", après l'annonce d'un projet de fusion avec son concurrent saint-gallois Holcim. Le siège de la future entité, baptisée LafargeHolcim, sera toutefois maintenu à Jona, dans le canton de Saint-Gall, où est déjà basé Holcim.
A l'occasion d'une conférence de presse à Paris, M. Lafont a fait valoir que le groupe disposerait de "centrales en France", que son centre de recherche serait basé à Lyon et que son titre ferait partie du CAC 40, l'indice phare de la Bourse de Paris.
Le président du conseil d'administration d'Holcim Rolf Soiron a pour sa part confirmé que le siège de la nouvelle société sera maintenu à Jona, où est déjà installé Holcim, "pour des raisons historiques". "Un déplacement à Zoug ou à Schwyz n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il répondu, interrogé sur un transfert de la société vers des cantons fiscalement plus favorables.