«J’espère juste qu’il vont arrêter de japper, il paraît que ça s’entend en cabine. S’ils n’arrêtent pas, j’irai me cacher dans un coin…» Les aboiements de ses chiens. On pouvait presque croire qu’il s’agissait là du seul souci du Saviésan Pierre-Antoine Héritier à l’heure d’embarquer avec dix-huit siberian huskies, mardi matin à l’aéroport de Genève. Destination Toronto, puis Vancouver et Fairbanks, pour prendre le départ de la mythique Yukon Quest, le 6 février prochain.
Fidèle à son habitude, le musher valaisan reste serein à quelques dizaines de minutes du décollage. Tout juste lâche-t-il que, «oui, c’est un grand jour, qui marque la transition entre tout ce qui a été réalisé et le début de l’aventure. C’est aussi une journée stressante, jusqu’à ce que les chiens soient dans l’avion…»
Des chiens très calmes
Quant aux chiens, ils ne paraissent pas vraiment inquiets. Quelques manifestations bruyantes dans la halle de fret, mais...