La préparation de la Fête fédérale de tir, qui aura lieu à Rarogne et Viège du 11 juin au 12 juillet prochain, connaît quelques soucis, ont reconnu les organisateurs jeudi lors d’une conférence de presse.
Un manque de bénévoles
La fête peine à recruter des bénévoles. Pour l’heure, seule la moitié environ des personnes nécessaires ont été trouvées. Il manque en gros 1500 bénévoles, lesquels seront nourris et logés et toucheront également 30 francs par jour. Le comité d’organisation, présidé par le conseiller national Christophe Darbellay, a lancé hier un appel aux volontaires.
Quelque 40 000 tireurs, ainsi que 30 000 accompagnants, sont attendus pendant le mois que durera la fête. Actuellement, seules 33 000 inscriptions ont été enregistrées. Plusieurs cantons sont en retrait par rapport aux attentes de participation dont… le Valais. «Les Valaisans se disent qu’ils ont encore le temps pour s’inscrire», se rassure Grégoire Jirillo, vice-président de l’événement.
Les inscrits ont surtout marqué leur intérêt pour les week-ends, ce qui pose un souci d’organisation. «Nous avons dû ouvrir un stand supplémentaire», indique Christophe Darbellay, qui ajoute que 200 cibles provisoires vont être installées sur l’ancien aérodrome de Rarogne.
Christophe Darbellay n’a pas apprécié la polémique née dans la presse haut-valaisanne en lien avec la présence du mercure dans la région de Rarogne. Il a tenu à tordre le cou aux rumeurs. «Une étude d’impact a été menée, il n’y a aucun problème.»
La manifestation, qui dispose d’un budget de 18,5 millions, devrait avoir des retombées touristiques intéressantes pour le canton organisateur. «La fête sera une vitrine exceptionnelle pour le Valais», assure le conseiller d’Etat Oskar Freysinger. Plusieurs hôtels ont déjà rempli leurs chambres durant la période de la manifestation.