En politique, le parti qui se montre incapable d'accompagner le changement, meurt. En restant prisonnier des fonctionnements internes à son groupe parlementaire, lequel a coopté des candidats couleur sérail, le Parti libéral-radical a pris un très gros risque: celui de perdre un siège au Conseil fédéral qu'il aura toute les peines du monde à regagner après les élections fédérales de 2011 si l'on en croit les rapports de force actuels soulignés par les derniers sondages. Ce coup de poker est d'autant plus malvenu que les libéraux-radicaux disposaient pourtant dans leurs rangs de deux candidats latins susceptibles de fédérer, l'un à gauche (Dick Marty), l'autre à droite (Fulvio Pelli). Face à ces deux «bêtes» politiques, aucun des candidats en lice mercredi, ni le Neuchâtelois Didier Burkhalter, ni le Genevois Christian Lüscher, ni le rival démocrate-chrétien Urs Schwaller, n'auraient eu la moindre chance.
Maintenant, par la faute d'un groupe soudain frappé d'autisme,...