L’an dernier, plus de dix Valaisans ont été victimes de «sextorsion», une forme inédite d'extorsion effectuée par internet et liée au sexe. Ce chiffre, émanant de la police cantonale, pourrait être encore bien plus élevé dans la réalité. En effet, les victimes, souvent honteuses d’avoir été piégées par une caméra, ne se manifestent que rarement devant les autorités pour dénoncer les maîtres-chanteurs dont elles sont proies.
La victime fait généralement la connaissance d’une jeune-fille sur la toile. La belle propose de brancher la caméra, se déshabille et demande à l’homme d’en faire autant et, souvent de se masturber. La scène est enregistrée à son insu, avant que la communication soit brusquement interrompue. Le petit coquin reçoit alors un e-mail de vrais… coquins basés généralement en Afrique. Et leur mail de prétendre que la jeune fille était mineure. Histoire d’éviter des poursuites judiciaires, la victime se voit réclamer plusieurs milliers d’euros
Dans notre édition papier de ce mardi, une victime valaisanne témoigne.