Entre Tamoil et la Lonza, Cédric Arnold est certainement le chef de service le plus exposé du canton. Pas ménagé par certains à travers les médias, maladroit « comme peut l’être un ingénieur » dans certaines communications.
S’il qualifie son service d’anorexique, il affirme que personne ne lui empêche de faire son travail. Aux côtés de Jacques Melly, il se retrouve face à des représentants de Tamoil qui n’ont pas de réels pouvoirs de décision, tandis que, pour la Lonza, la pression médiatique a permis de passer des juristes de la société à son conseil d’administration.
Souvent, quand il prend la parole, c’est pour atténuer une critique ou un degré de pollution ou répondre à un député qui soulève un nouveau lièvre en matière de sites pollués comme ce fut le cas avec BASF. Cette attitude peut faire croire que l’homme en sait bien plus que ce qu’il veut bien dire. Trois jours après la fin du délai de vente de Tamoil, il a accepté de revenir sur ces deux dossiers chauds des deux dernières années.
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