Alors que le Valais prépare l’introduction d’un système permettant de respecter les directives fédérales du pollueur-payeur, à Monthey, la SATOM peaufine une alternative. «Le problème de la taxe au sac, c’est qu’elle incite les gens à aller à la déchetterie avec tout et n’importe quoi», souligne son directeur Edi Blatter.
Forte d’une aide fédérale, l’usine d'incinération chablaisienne planche sur le développement d’un système de proximité, utilisant les emplacements du réseau actuel d’éco-points et de moloks. Les cinq filières de déchets – verre, papiers, céramiques/matériaux inertes, incinérables, déchets verts/restes de table - seraient gérées de la même manière, avec des containers s’ouvrant grâce à un capteur et une carte en main des citoyens. «Certaines seraient gratuites – verre, papier –, d’autres accessibles pour les sacs taxés ou contre prélèvement sur la carte prépayée. En termes écologiques, le tri serait tout aussi efficace», précise le directeur. «Ce système est conçu pour être compatible avec le règlement cantonal en cours d’élaboration par l’Antenne Valais romand pour les communes.
Ce système pourrait être proposé aux communes dès 2016