Une année avant d’inscrire le point final. Celui qui va clore un chapitre dont les premières lignes ont été griffées en 1806. «La fin de l’internat, c’est une page qui se tourne», acquiesce Alexandre Ineichen, recteur du collège. De quoi écorcher la tradition, mais l’histoire, elle, se poursuit. En effet, cette fermeture annoncée est d’abord symbolique, seule une dizaine d’internes occupent encore les lieux. «Dans les années 90, il y en avait près de 200», reprend le chanoine. «La fréquentation a baissé à chaque rentrée.»
En 2019, il y a une dizaine d&rsq...