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Saint-Maurice: levée de boucliers contre la fermeture du guichet de gare

L'Association transports et environnement (ATE) Valais s'oppose à la fermeture du guichet de la gare de Saint-Maurice prévue en juin par les CFF. Elle a écrit à Jacques Melly. Le canton, lui, annonce plancher sur un projet de développement de l'ensemble du périmètre.

18 avr. 2018, 11:04
Le canton du Valais collabore avec la municipalité de Saint-Maurice pour repenser le périmètre de la gare.

Après les syndicats le mois dernier, c'est au tour de l'Association transports et environnement (ATE) Valais de s'opposer à la suppression dès juin prochain de l’unique guichet de la gare de Saint-Maurice. Selon elle, cette décision prise par les CFF impliquerait une «condamnation complète et définitive d’un nœud ferroviaire important». L'ATE Valais a donc écrit au conseiller d'État et président du Gouvernement Jacques Melly pour lui faire part de sa position.

L'organisation estime notamment que les voyageurs ont besoin de renseignements et de services que seul le personnel CFF peut dispenser et que les bornes électroniques et autres applications ne sauraient remplacer. Ainsi, «la gare de Saint-Maurice, au passé prestigieux et élément important du patrimoine agaunois, ne sera plus qu'un site fantôme, morne et sans vie». 

À lire aussi: Les syndicats se mobilisent contre la fermeture du guichet CFF de Saint-Maurice

Le canton veut repenser tout le périmètre

Du côté du canton, on se dit surpris de cette prise de position. «Nous avons évidemment anticipé cette fermeture en prenant contact avec la municipalité de Saint-Maurice pour repenser l’ensemble du périmètre de la gare afin de lui redonner vie. Dans ce sens, un concours d’architecture sera organisé prochainement», explique Vincent Pellissier, chef du service cantonal des routes, des transports et des cours d’eau.

Si des projets sont déjà en discussion, il est encore trop tôt pour évoquer un calendrier précis. «Une chose est certaine: les statistiques prouvent que le guichet en question est extrêmement peu utilisé et qu’il ne répond plus aux besoins actuels. Aujourd’hui, les CFF vendent la majorité de leurs billets via leurs applications ou leurs bornes électroniques», conclut Vincent Pellissier.  

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