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Chasser les préjugés

Tous les quatorze ans, près de 500 scouts valaisans montent un camp géant. L’occasion de s’interroger sur le scoutisme à l’heure du Pokémon Go.

05 août 2016, 23:33 / Màj. le 06 août 2016 à 00:01
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«Le scoutisme est une activité pluridisciplinaire. Contrairement à l’image que certains véhiculent, nous ne passons pas notre temps en forêt avec une carte.» En une phrase, le décor est planté. Marta Kolinski est coorganisatrice du camp cantonal des scouts. Un événement au budget de 350 000 francs pour 500 jeunes Valaisans qui y participent à Vernayaz entourés de quinze bénévoles. Pour elle, l’image véhiculée ne correspond pas à la réalité. «Dans un monde de plus en plus sédentaire, nous visons autre chose. Nous apprenons beaucoup de nos environs. Mais nous faisons aussi les mêmes activités que dans tous les camps, du foot, du bricolage, du rugby…» A côté d’elle, le jeune Sierrois Diego Tosi, 13 ans, prend aussi ces préjugés avec philosophie. «Des gens de ma classe disent que c’est vieux, mais ce n’est pas vrai. Je leur explique. S’ils ne me croient pas, tant pis, moi je fais des...

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