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Le postulat demandant au Conseil d'Etat d'autoriser l'exploitation du foyer Rives-du-Rhône accepté

Les parlementaires ont accepté de justesse le postulat urgent concernant la fondation Rives-du-Rhône. Le texte demande au Conseil d'Etat d'autoriser provisoirement et/ou définitivement à la fondation d'exploiter au plus vite un foyer.

08 mars 2018, 16:58
Le foyer de la fondation Rives-du-Rhône voudrait investir ce lieu pour héberger ses résidents ce mois de mars.

Les parlementaires valaisans ont accepté de justesse - par 58 voix, contre 55 voix contre et 13 abstentions - le postulat urgent de l'UDC Cyrille Fauchère, de Chantal Voeffray Barras (PDCC), de Tarcis Ançay (suppl.) (AdG/LA), et d'André Roduit (PDCB) au sujet de Rives-du-Rhône.

Le texte demandait au Conseil d'Etat de modifier l'ordonnance sur les addictions du 30 mai 2012 pour attribuer « la coordination des différents établissements et institutions engagés dans le canton en matière d'addictions » au Département concerné (et non à la Fondation Addiction Valais) et permette ainsi, de donner un mandat de prestation en matière de traitement des personnes souffrant d'addictions à une autre institution que la Fondation Addiction Valais sans le consentement spécifique de cette institution.

Demande d'une autorisation d'exploiter 

L'autre demande concernait la délivrance à la Fondation des Rives du Rhône d'une autorisation provisoire et/ou définitive d'exploiter au plus vite. "Une liste d'attente de patients existe. Or, actuellement le foyer Rives du Rhône d'Addiction Valais à Sion est fermé et celui de Salvan est complet. Par ailleurs, Rives-du-Rhône a trente ans d'expériences avec succès", s'est exclamé Cyrille Fauchère.  Le député UDC a également souligné que la fondation Rives-du-Rhône comporte 2700 membres et la pétition lancée pour son soutien a déjà récolté 2160 signatures.

Esther Waeber-Kalbermatten refuse toutes les demandes

La conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten a déclaré refuser une modification de l’ordonnance sur les addictions du 30 mai 2012.   "Toutefois, nous analyserons cette éventualité en fonction des résultats du deuxième volet de l’expertise en cours de Monsieur Eichenberger", a-t-elle ajouté. Quant à l'autorisation d'exploiter, la conseillère d'Etat la refuse aussi "en l’état et devant les délais extrêmement courts."

Comme le postulat urgent a été accepté, la balle est désormais dans les mains du Conseil d'Etat.

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