Elle dit que c'est un travail féminin. A cause des formes bien sûr, des formes rondes et douces, polies comme un ventre de femme enceinte. Pour la technique, c'est autre chose. Carole Udressy sculpte le bois à la tronçonneuse, avant de le finir à la gouge et au rabot. Cette ancienne des beaux-arts de Sion a réactivé récemment son don de plasticienne, en même temps qu'elle découvrait son amour pour le travail du bois. Avant, elle était peintre, et art-thérapeute.
C'est en rencontrant son ébéniste de mari, David Coquoz, qu'elle a appris, sur le tas, à percer les secrets du bois. «Lui assemble, ajoute de la matière, moi, c'est le contraire, j'enlève».
Des essences d'ici
Au départ, l'idée déjà est belle. Carole choisit des essences d'ici, des fruitiers, des résineux, pour ses «objets d'intérieur» comme elle les appelle. Des tabourets, des petits poufs bas, des bancs-pour-rêver, toutes sortes de petits...