«Vous avez sauvé ma vie; je vous remercie vraiment. Que Dieu vous donne longue vie.» Ces quelques mots, signés Fatimata, sont posés sur la porte de l'une des chambres de la Maison de Terre des Hommes à Massongex. Ils sonnent comme un espoir pour la quarantaine d'enfants malades séjournant dans ce lieu d'accueil en ce moment.
Un lieu qui, malgré la gravité des pathologies des jeunes patients, respire la vie. Reportage dans les locaux de Massongex, à quelques jours du festival (voir en page 3).
7 heures du matin. Le réveil n'est pas toujours facile, mais le rythme se fait rapidement intensif dans la maison. Les plus jeunes sont pris en charge par les éducateurs, pour le câlin du matin, la toilette, le changement de couches,... Les plus grands patients s'occupent souvent des petits. Telle cette fillette de 10 ans qui coiffe l'une des malades de 3 ans. «Il y...