C’est avec fierté que Gingolais et Gingolaises, postés dimanche en milieu de journée sur la frontière franco-suisse, ont assisté au cortège transfrontalier des sociétés locales emmené par la fanfare des Enfants des deux Républiques de Saint-Gingolph. Un moment fort en émotion que la musique et le discours très unificateur du président de la commune Werner Grange n’ont fait que renforcer.
Après une brève évocation des fondations historiques du village, l’orateur s’est réjoui que Saint-Gingolph soit un bel exemple de cohabitation et de solidarité entre Suisses et Français. La population locale a abondé également dans ce sens.
Par exemple Emilio Raccio et la boulangère du village Vanessa, tous deux membres du groupe folklorique du Vieux Saint-Gingolph étaient formels. «La fête est surtout symbolique. Il n’y a pas grande différence avec le reste de l’année où la cohabitation franco-suisse se fait très naturellement, du moins dans le monde associatif composé de Français autant que de Suisses», ont-ils commenté.
Un autre symbole de la cohésion était le grand marché. Les commerçants qui sont venus d’autres localités se sont déclarés très satisfaits du week-end: «Les Gingolais m’ont réservé un très bon accueil et m’ont permis de présenter mon travail à un plus large public», a raconté notamment Christophe Huguenin, souffleur de verre domicilié à Finhaut. AG
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