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Le Valais doit prendre les bonnes roues

Le Tour de France suscite beaucoup de convoitises. C’est normal, les retombées sont énormes en regard des coûts assez modeste. Finhaut a toujours le sourire. Le Valais sera aussi gagnant après les Mondiaux 2020. Un Grand Départ s’inscrirait dans la même logique.

02 juil. 2019, 17:30
Christophe Spahr, responsable de la rubrique des sports.

Ne nous leurrons pas! Si le Tour de France suscite autant de convoitises, en France et à l’étranger, c’est parce qu’il possède deux atouts. D’une part, le coût du cyclisme peut être estimé comme raisonnable en regard d’autres événements. D’autre part, ses retombées directes et indirectes sont considérables. Finhaut, par exemple, a d’ores et déjà énormément retiré de l’étape en 2016. Il ne fait aucun doute que les Mondiaux 2020 seront un énorme succès. Ils coûteront 17 millions, un montant bien inférieur à des Mondiaux de ski, par exemple. Il s’agit d’un investissement presque dérisoire en regard des retombées et de la visibilité offerte durant une semaine.

Un Grand Départ s’inscrirait dans la même logique touristique et économique.

Le Valais du cyclisme est en plein boom, autant sur les routes professionnelles que dans les coulisses de l’organisation. Il a raison de surfer sur la vague, de profiter du charisme et...

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