Ils ont relevé le défi

«A Finhaut, c’était vraiment le concours de grimaces.» Cédric Revaz – le cousin, homonyme du président du comité d’organisation – a les traits tirés. Et pour cause. A l’instar de quinze autres cyclotouristes, plus ou moins entraînés, il a couvert l’étape Berne-Finhaut dans son intégralité. Du kilomètre zéro, là où sera lâché le peloton, le 20 juillet prochain, à Emosson, à 1970 mètres d’altitude. Sept heures d’effort, plus encore pour d’autres, plus de 4500 mètres de dénivelé, ils ont eu un avant-goût de ce qui attend les professionnels du Tour de France. «C’est un défi qu’on s’était lancé un jour où l’apéro s’est prolongé, sourit l’initiateur de cette journée. Deux motards de la fédération valaisanne, présents ce jour-là, se sont proposés pour ouvrir la route. Restait juste à fixer une date. Franchement, j’ai été surpris que tous ceux qui étaient partants, en théorie, étaient aussi à Berne.»

La fatigue s’est...