Entre ses dix doigts, Arnaud Rapillard tient le passé et l’avenir du cyclisme. Vingt années séparent l’encombrant pédalier, porté par sa main gauche, de la pédale moderne qui tient dans le creux de sa main droite.
Deux objets qui ont pourtant un seul et même but: aider le sportif sur deux roues à être plus performant. «Les tout premiers capteurs de puissance datent de la fin des années 1980, mais ils étaient des objets rares et très chers», explique Arnaud Rapillard, collaborateur du service de médecine du sport à la Suva. «Aujourd’hui, ils se sont totalement démocratisés ...