«Dépêchez-vous de finir de photographier mon agneau, je dois l'abattre au plus vite pour abréger ses souffrances!» Au bout du fil, William Grenon est dépité. Cet éleveur de moutons a déjà perdu plusieurs ovins cet été à cause du loup. Mais ce matin, il n'en revient pas. Pourtant, l'homme n'a rien d'un tendre, de prime abord. Mais face à nous, il marque le coup. Car cette fois, c'est un peu le drame du loup dans sa bergerie qui vient d'être rejoué devant ses yeux.
Imaginez son état d'esprit: un de ses chiens, fourni par Berne pour protéger son troupeau contre le loup, vient de blesser à mort un ...