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Course à pied: ils proposent de traverser et de découvrir le Valais d’Oberwald au Bouveret

La troisième édition du Swiss Peaks Trail s’élancera dimanche d’Oberwald pour 360 km d’effort jusqu’au Bouveret. Il y aura quatre autres parcours au choix, un rien plus accessibles.

27 août 2019, 17:30
Julien Voeffray et Noémie Remacle organisent une course extrême que Michael Nançoz (à droite) se verrait bien remporter mercredi prochain.

Le Swiss Peaks Trail, c’est relativement simple. Vous choisissez la distance – de 21 à 360 km –, le dénivelé et le type d’effort qui vous correspond et c’est parti. La troisième édition, dès dimanche, comptera 1600 participants issus de 41 pays. Il n’y a rien de tel pour découvrir le Valais. «Le must, c’est le parcours 360», lâchent Julien Voeffray et Noémie Remacle, les deux fondateurs-organisateurs. «A l’interne, il permet de relier les différentes régions du canton. A l’externe, c’est l’occasion de montrer ce qu’est notre canton aux étrangers et d’améliorer sa visibilité et son image.»

Le Swiss Peaks reste le plus long ultra trail d’Europe. La course sera filmée en live, par drones, et diffusées sur des écrans géants sur différents sites ainsi que sur la web TV du Swiss Peaks. 

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Les parcours: de 21 à 360 kilomètres

Il y a cinq tracés au choix: du plus exigeant – 360 km, 26 500 mètres de dénivelé – au plus accessible – 21 km. Le Swiss Peaks 360 s’élance d’Oberwald, dimanche à 10 heures, et arrive au Bouveret, via la rive gauche du Rhône. «Il va de la source du fleuve à son embouchure dans le Léman», schématise Julien Voeffray. «Par rapport à l’année passée, ce parcours a subi quelques petites modifications. Ainsi, le poste de Binn a été supprimé et remplacé par Fiesch.» Les premiers concurrents sont attendus au Bouveret mercredi 4 septembre en début de soirée.

Le Swiss Peaks 170 (169 km, 11 800 m de dénivelé) s’élance de Pralong, jeudi 5 septembre à 20 heures. Le Swiss Peaks 90 (94 km, 7000 m de dénivelé) part de Finhaut vendredi 6 septembre à 22 heures. Le Marathon (42 km, 2320 m de dénivelé) quittera Morgins dimanche 8 septembre à 6 heures et le départ du Semi (21 km, 1230 m de dénivelé) sera donné à Vionnaz, samedi 7 septembre à 12 heures.

 

 

 


Les favoris: Michael Nançoz, la tête d’affiche

Troisième en 2018, Michael Nançoz endosse l’étiquette de favori cette année. Il s’en méfie un peu, d’ailleurs. «Je ne veux pas en entendre parler jusqu’à la Grande Dixence», relève-t-il. «Jusque-là, je ne penserai ni au classement ni à mon temps. Je suis tout à fait conscient qu’il y a plein de paramètres, tels que le froid, la fringale, la blessure, qui peuvent intervenir. Il faut savoir gérer son effort lors d’une telle course. Le juge de paix, c’est après la Grande Dixence. Il y a aussi des outsiders qui peuvent créer la surprise.»

Chez les dames, Anita Lehmann défendra son titre.
 
Parmi les prétendants sur les autres parcours, citons Serge Lattion et Florian Vieux sur le 170 – ils devraient se livrer une belle lutte –, Michael Dola sur le 90. Chez les dames, relevons la présence d’Emily Vaudan, en très grande forme, sur le 90 et de Magali Di Marco sur le 42.


Les chiffres: 1600 coureurs, le double en 2020?

Ils seront 1600 coureurs à s’élancer depuis l’un des cinq sites de départs proposés. 280 d’entre eux ont opté pour le parcours extrême de 360 km. En 2018, chaque participant avait occasionné 1,5 nuitée en moyenne. Ils étaient 16% à avoir reconnu le parcours avant la course et seront plus nombreux, encore, cette année. Le parcours 360 compte 34 postes de ravitaillement. 40 communes seront traversées et 550 bénévoles seront à pied d’œuvre. Après deux éditions, une seule pour le grand parcours, le Swiss Peaks a déjà trouvé un joli rythme de croisière. «En 2020, nous ambitionnons de doubler la participation», clament les deux organisateurs.

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La concurrence: l’offre en trails est toujours plus large

Entre l’Ultra Trail du Mont-Blanc et ses deux courses en Valais, cette semaine, le Nendaz Trail et le Trail du Besso, ce week-end, l’offre aurait de quoi rassasier les plus accros à l’effort. Du côté du Swiss Peaks, on ne s’émeut guère de cette concurrence. «J’ai envie de dire que la montagne appartient à tout le monde, que la demande est là et qu’il y en a pour tous les goûts et toutes les envies», argumente Julien Voeffray, directeur de la course. «Nous avons bien réfléchi à déplacer notre épreuve mais la fenêtre, en cette période, est petite. La météo, début septembre, est idéale. Il y a toujours un risque que les coureurs se dispersent. Mais je crois aussi qu’ils tournent d’une course à l’autre et qu’à la fin, le monde attire le monde. A notre niveau, notre principal souci est d’éviter et de corriger certains couacs des précédentes éditions.»

La vraie concurrence sportive du Swiss Peaks est le Tor des Géants, dans la vallée d’Aoste, qui se tiendra une semaine plus tard. On lui prête d’ailleurs l’intention d’augmenter son kilométrage afin de dépasser l’épreuve valaisanne. «De leur côté, ils ont 800 coureurs mais ils en refusent 2000.»

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