Leurs orbites sont rondes et vides, mais leurs yeux vous regardent quand même. Alignés cadrés dans les galeries du Théâtre du Crochetan, les portraits de Jean Morisod affichent une présence selon l’humeur, inquiétante, paisible, énigmatique, ou espiègle. Certains s’arrachent les cheveux, l’une porte un nom, jolie «Agathe».
D’autres dessins sont devenus ballon, rose, gentiane, rhinocéros ou tulipe. Rarement le trait se permet de quitter le bord délimité par le papier ou le panneau – «Le cadre est important. Un peu comme s’il me permettait de m’approprier le sujet.»
Nées d’un mouvement spontané, les créations du jeune Montheysan soulignent le centre du support blanc et donnent la réplique aux sculptures de Josette Taramarcaz.
De l’outil au mur
«Comme les personnages de la sculpteure, prêts à tomber ou à s’envoler, je suis toujours sur le fil», explique le peintre qui envisage d’abord son art comme une expérimentation. «Je pars d’une technique,...
D’autres dessins sont devenus ballon, rose, gentiane, rhinocéros ou tulipe. Rarement le trait se permet de quitter le bord délimité par le papier ou le panneau – «Le cadre est important. Un peu comme s’il me permettait de m’approprier le sujet.»
Nées d’un mouvement spontané, les créations du jeune Montheysan soulignent le centre du support blanc et donnent la réplique aux sculptures de Josette Taramarcaz.
De l’outil au mur
«Comme les personnages de la sculpteure, prêts à tomber ou à s’envoler, je suis toujours sur le fil», explique le peintre qui envisage d’abord son art comme une expérimentation. «Je pars d’une technique,...