Les dommages collatéraux liés à la très probable fermeture de la raffinerie de Collombey-le-Grand tendent à se multiplier. Dernier exemple en date celui des deux shops Tamoil situés dans le Chablais valaisan. Gérante du kiosque et de la station-service du Préville à Monthey, Béatrice Rouiller a subi de plein fouet l'annonce du 13 janvier dernier. "Depuis lors, mon chiffre d'affaires a baissé de 40% en ce qui concerne la vente de carburants (ndlr: la perte se monte à environ 15% pour le shop de Collombey)", dévoile la gérante indépendante. "Fin février, j'ai été contrainte de licencier l'une de mes collaboratrices qui travaillait dix heures par semaine."
Autre conséquence: "Afin de ne pas me séparer d'une nouvelle employée, j'ai préféré avancer la fermeture de trente minutes (de 19 h à 18 h 30 en semaine et de 17 h 30 à 17 h le samedi). Voyant mes commandes chuter, Tamoil m'a...