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Swiss Peaks: la question du jour [3/5]

327 courageux se sont élancés dimanche d’Oberwald pour la deuxième édition du Swiss Peaks Trail. Leur objectif: rallier Le Bouveret, 360 kilomètres plus loin. Découvrez chaque jour une question entourant cette course hors norme.

05 sept. 2018, 12:30
Jules-Henri Gabioud, accompagnateur en montagne et traileur, répond à la question du jour.

Quel matériel faut-il emporter avec soi lorsque l’on participe à un ultra-trail? 

La réponse de Jules-Henri Gabioud, accompagnateur en montagne et traileur: «Il y a tout d’abord le matériel obligatoire, celui-ci est recensé par les organisateurs avant la course. Tous les traileurs sont contrôlés avant le départ mais aussi parfois sur le parcours.

Pour le Swiss Peaks, il comprend: une réserve d’eau d’un litre, une couverture de survie, un téléphone, deux lampes frontales avec batteries de rechange, une réserve alimentaire, une veste imperméable avec capuche, des gants, un bandana ou une casquette, des lunettes de soleil, un pantalon ou collant de course, une bande élastique adhésive permettant de faire un bandage, un gobelet et un pull chaud à longues manches. Tout cela, le coureur le transporte dans un sac à dos, tout au long du tracé.

 

 

Un trail de 360 kilomètres impose forcément de se préparer à passer plusieurs nuits en extérieur. Cela veut dire être prêt à affronter le froid et l’humidité. Avec les conditions météo actuelles, les athlètes doivent sans doute courir la journée en short et s’accompagner d’un équipement plus chaud la nuit.

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Sur une course de cette envergure, on doit privilégier le confort au poids. Une mauvaise nuit en montagne peut vous bousiller votre course. C’est plus évident pour les sportifs qui sont suivis par des proches. Eux peuvent se changer plus facilement et ainsi mieux s’adapter aux conditions climatiques et aux éventuelles petites blessures.

De nombreux traileurs apprécient notamment de changer régulièrement de chaussures pour éviter les cloques et aussi pour mieux répondre aux exigences du terrain. Pour terminer, je pense qu’avec un dénivelé aussi important, les bâtons peuvent être salvateurs et même se transformer en béquilles pour certains, quand le corps ne suit plus.»

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