"Au fond, c'est une histoire d'offre et de demande" , résume Jean-Marie Bornet. "Statistiquement, il était rarement engagé. En parallèle, il fallait lui garantir une formation continue et du matériel. Le maintenir n'aurait pas été correct par rapport aux moyens demandés aux contribuables."
Depuis quelques semaines, la police cantonale valaisanne ne dispose plus d'un groupe de plongeurs d'intervention. "Ses membres, occupant tous une autre fonction chez nous, étaient mobilisables sur appel. Le cas échéant, ils étaient appelés pour des levées de corps ou des relevés d'indices en milieu aquatique. Par contre, ils n'effectuaient pas de sauvetage, domaine relevant de l'OCVS."
Le chef de la prévention et de l'information poursuit: " Ces missions impliquaient du temps pris sur leurs tâches principales pour garantir leur entraînement. Car il n'était pas question de garder une structure au rabais. " Et de rappeler que les immersions constituent une activité non dépourvue de risques. "...