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Le lac ne leur tend pas la perche

Tous les jours, Jacques Perréaz part traquer le poisson.

19 août 2016, 23:30 / Màj. le 20 août 2016 à 00:01
Sur un kilo de perches, seuls 300 grammes sont consommables. (Le Nouvelliste/ Héloïse MARET)

Le lac est d’huile et le soleil se devine à peine derrière les montagnes. Jacques Perréaz met le pied sur sa barque, suivi par son épouse Sunatthawan. Le thermomètre n’affiche pas 18 degrés. «Ça se réchauffera vite.» Démarrant le moteur, il met le cap sur les filets posés la nuit précédente près de la Rhôna. «J’espère qu’il y en aura plus que d’habitude. Pour le moment, ce n’est pas le cas.»

Poisson capricieux

Depuis l’ouverture de la saison le 25 mai, la perche se fait capricieuse dans le Haut-Lac. «Un peu comme dans le reste du Léman», souligne celui qui est l’un des deux seuls pêcheurs professionnels valaisans. «On sort de bonne heure parce qu’elle mange le vif (petits poissons) qui se tient près de la surface tôt le matin. Regardez, on en aperçoit!» Mais elle se nourrit aussi de plancton. «Elle le suit en fonction de la profondeur....

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