Un grain de sable du Bouveret enraie les rouages de l’administration cantonale. Dans une missive datée du 29 mars dernier, l’Etat indique que la société Rive-Bleue, exploitante de la plage, n’est «plus en possession d’une concession».
Selon les données du cadastre, la rive et ses environs proches appartiennent en effet au canton et relèvent donc du domaine public. «L’accès à la plage devrait être gratuit», estime Georges Bertholet, ancien patron du centre nautique. Il précise: «Ceux qui souhaitent se baigner dans le Léman et non la piscine (ndlr: située sur une parcelle privée) n’ont pas à débourser 7 fr. 50.» C’est lui qui, le premier, a interpellé le gouvernement pour demander des explications.
Une autorisation sans concession
Pour Brigitte Ambrosi Sacconi-Arnold, présidente de la Rhôna (société propriétaire de Rive-Bleue), l’exploitation de la plage est licite. Selon elle, le litige repose sur un quiproquo lexical. «Non, nous n’avons pas de concessions...