"Désolé pour le retard, j'ai encore quelques petites choses à régler." En ce dernier jour au Conseil d'Etat, Claude Roch arrive au rendez-vous cinq minutes après l'heure fixée. En s'excusant. Un comportement qui colle à la peau du politicien. Depuis sa nomination à la tête du Département de l'éducation, de la culture et du sport en 2001, l'homme a adopté la mine typique de celui qui s'excuse presque d'exister.
Une attitude que ses détracteurs n'ont cessé de lui reprocher au fil des ans. Claude Roch, bientôt 68 ans, n'y prête guère attention. Il assume sa discrétion. "Cela ne m'a jamais été reproché par les gens que je rencontre, mais plutôt par les journalistes. Je ne crois pas que cela soit de la fausse modestie. D'ailleurs, parfois, mes enfants me disent que je suis gonflé" , rigole Claude Roch.
Prudent avec la presse
A quelques heures de rendre les clés de...