Une quinzaine de personnes se sont montrées intéressées par un rachat éventuel de la raffinerie de Collombey (VS). Le gouvernement valaisan ne révèle aucun nom et reste très prudent: il s'agit de pré-contacts et aucun n'a encore confirmé son réel intérêt.
"Il s'agit en majorité d'intermédiaires qui se sont annoncés pour leurs clients. De notre côté, nous avons aussi directement pris contact avec des repreneurs potentiels", a indiqué mercredi à l'ats Jean-Michel Cina.
Le chef du département valaisan de l'économie, de l'énergie et du territoire ne révèle aucun nom. Il ne commente pas non plus l'information de la "Handelszeitung" à paraître jeudi, selon laquelle l'homme d'affaires Roger Tamraz, fondateur de Tamoil, serait prêt à racheter Tamoil Suisse, et donc la raffinerie de Collombey.
Intérêt à confirmer
A chaque personne intéressée par un éventuel rachat de la raffinerie, le canton envoie une documentation de base fournie par Tamoil. "Ces prochains jours, nous allons tous les recontacter un par un pour savoir s'ils confirment leur intérêt", précise Jean-Michel Cina.
Si tel est le cas, ils devront alors signer une clause de confidentialité. La balle passera ensuite dans le camp de Tamoil qui leur donnera accès ou non à différentes données de l'entreprise.
Prolongation demandée
L'Etat du Valais dit faire tout ce qui est en son pouvoir pour contacter de potentiels repreneurs. "Je me suis rendu personnellement à Genève pour en rencontrer un, qui malheureusement ne s'est pas montré intéressé", relève Jean-Michel Cina.
Le Conseil d'Etat a demandé à Tamoil une prolongation d'un mois, soit jusqu'à fin avril, pour trouver un éventuel repreneur. Le groupe pétrolier n'est pas entré en matière, mais le canton maintient sa demande car elle est indispensable pour mener à bien les recherches, indique Jean-Michel Cina.