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Premiers dommages collatéraux

L'arrêt de la raffinerie signifierait des pertes financières et des licenciements chez les sous-traitants.

22 janv. 2015, 00:01
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Difficile d'estimer les effets d'une mise en veille de la raffinerie de Collombey-le-Grand sur ses sous-traitants. Parmi la dizaine d'entreprises contactées, certaines tendances se dessinent cependant. "Si c'était le site chimique de Monthey qui fermait, l'impact serait dix fois supérieur", constate Pascal Giroud, directeur de Valtube SA. "En ce qui nous concerne, nous ne travaillons que de manière ponctuelle avec Tamoil. En moyenne, ces dernières années, cela a représenté 10% de notre chiffre d'affaires." Chez Pechigaz, on parle également de volumes très fluctuants (500 000 francs en 2013 et zéro en 2014).

"Perte d'un bon client"

Du côté d'Elmeca, actif dans les installations électriques, Jean-Claude Moix raconte: "Par le passé, nous intervenions régulièrement, notamment lors de périodes d'investissements ou de grands arrêts de mises en conformité (au total 350 000 francs de contrat en 2013). Tamoil SA représentait environ 7% de notre chiffre d'affaires moyen." Notre interlocuteur refuse de s'alarmer....

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