"Vu la manière dont la direction nous avait annoncé les licenciements, le chômage technique, je n'y croyais pas. Certains de mes collègues s'y accrochaient mais, à mon sens, c'était plus pour tenter de garder la tête hors de l'eau qu'autre chose." A la sortie de la raffinerie hier en fin d'après-midi, un employé regagne son véhicule. Apprenant l'issue négative des pourparlers entre la task force mise sur pied par le Conseil d'Etat et la direction de Tamoil, il est fataliste. "Maintenant, il reste à se battre pour obtenir un plan social. A 61 ans, c'est là que je place désormais mes attentes."
Le patron décide
Cette conclusion, Eric Anchise, président de la commission du personnel, la partage. Même si sa réflexion de fond est un peu différente. "Bien sûr, certains d'entre nous gardaient espoir dans le chômage technique. Alors le résultat des négociations est une surprise amère. Mais selon les...