Ce sont toujours les mêmes gestes. D’abord l’ouverture délicate du paquet. Puis l’aspiration de l’odeur inégalable qui se dégage des autocollants, avant l’analyse des cinq joueurs obtenus. Et enfin le collage minutieux. Ce rituel, David Stojilkovic, collectionneur invétéré de Panini, l’a répété maintes fois.
Comme tout bon passionné, il n’a jamais oublié la première: «C’était un dimanche matin durant le petit-déjeuner, au printemps 1990. Avant la Coupe du monde en Italie, mon papa m’avait acheté l’album et mes premières étiquettes. J’étais aux anges.» Ce rendez-vous dominical deviendra une tradition.
Des règles strictes
C’est donc presque naturellement que ce professeur de sport au CO de Collombey sort de sa bibliothèque toutes les éditions de la firme italienne – Coupe du monde et Euro – depuis 1974. En deux exemplaires: «J’ai toujours projeté d’avoir deux enfants, une collection pour chacun. Et si Victor et Dimitri ont un petit frère ou une petite...