De nombreux politiciens de tous bords se sont joints mercredi après-midi au personnel de Tamoil et aux nombreux citoyens présents. Conseillers communaux, membres du Grand Conseil, conseillers nationaux, présidents de partis, tous ont présenté un front uni pour montrer leur soutien aux travailleurs. Seul le Conseil d'Etat manquait à l'appel (voir encadré). Si le plan social qui sera négocié dès ce matin était sur toutes les langues, l'avenir des installations suscite également de nombreuses inquiétudes. Tout le monde redoute que le géant pétrolier utilise la même tactique qu'à Crémone où se trouve l'une de ses raffineries qui a été fermée en 2010. Depuis, seuls cinq employés surveillent le site. Pas d'emploi sauvé, pas de démontage, pas de dépollution et surtout une usine fantôme qui empêche l'implantation de toute nouvelle industrie.
"Exclu que la collectivité passe à la caisse!"
"Une verrue industrielle." La métaphore est de Yannick Buttet et elle résume...