Nous voici cinq ans après une grande crise ayant «ravagé l’humanité. Des industries détruites, des entreprises broyées, engendrant chômage, famine, pauvreté…» Et, comme le dit le lancement de l’émission «Incroyables bâtards» dans le premier épisode, «les premières victimes ce sont eux, les bâtards. Ces enfants abandonnés par milliers, délaissés par des parents qui ne pouvaient plus s’en occuper…»
Quelque part entre «Hunger Games», «Running Man» et «Mad Max», la websérie des réalisateurs Raphaël Meyer et Malou Briand dépeint un monde dévasté, où ceux qui le peuvent encore s’accrochent à leur écran pour suivre un concours de téléréalité où des orphelins se disputent une place au chaud au sein d’une famille riche et célèbre. Une satire sociale tranchante qui résonne plutôt fort avec l’époque des selfies et ce parfum de fin des temps qui règne sur la planète actuellement.
La téléréalité, pont intergénérationnel
A l’origine, le duo de réalisation avait remporté...