Est-ce le retour du soleil, au terme d’une semaine «quatre saisons», pour la moins humide, qui a inspiré Sébastien Reichenbach? Lui qui avait souffert, la veille, – «je ne crois pas avoir disputé une épreuve aussi difficile, d’un point de vue climatique, de toute ma carrière», il s’est donc retrouvé dans l’échappée royale. Elle s’est dessinée après une quinzaine de kilomètres, a compté des coureurs aussi costauds que Julian Alaphilippe, Warren Barguil, Alessandro De Marchi et Hermann Pernsteiner et n’a jamais été reprise. «La veille, nous avions manqué le bon coup», relève le Martignerain, établi à Vétroz. «Cette fois, l’équipe voulait qu’un coureur soit à l’avant. L’idée, c’était de servir de relais et de soutien à Thibaut Pinot en cas d’attaque. Ou d’aller jouer la victoire.»
A lire aussi : Champéry, une ascension en deux phases