On aurait pu parler des 1500 ans de l'abbaye, du nombre record de communautés participantes, de leur chiffre d'affaires. On a choisi d'aborder un sujet brûlant d'actualité: celui de la crise des migrants. Celui des frontières qui se ferment, en Hongrie, en Croatie. Celui de l'accueil de ces centaines de milliers d'êtres humains qui tentent aujourd'hui de gagner l'Europe. Les réticences rencontrées au moment d'aborder les représentants de certains cloîtres, monastères ou églises nous ont rapidement soufflé une évidence: la problématique n'est pas moins délicate pour les religieux que pour les politiques. On marche sur des oeufs, souvent, entre refus de s'exprimer, renvoi aux autorités supérieures de la congrégation et peur pour sa vie.
"Dangereux" de s'exprimer
C'est ce dernier cas de figure qui s'est présenté avec ce diacre du cloître copte orthodoxe de Brenkhausen, en Allemagne. A sa demande, et parce que cela serait "dangereux" pour lui, on ne...